
Mon hebdo énergie – 14/07/2025
Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie
Cette semaine, les marchés du gaz comme de l’électricité ont affiché une tendance haussière.
Sur le marché du gaz, les prix ont augmenté sur toutes les échéances : +1.73 €/MWh pour le PEG 2025 et clôture la semaine à 35.35 €/MWh, +1.03 €/MWh pour le PEG 2026 (33.99 €/MWh). Les hausses sont plus modérées pour les échéances plus longues : +0.604€/MWh pour le PEG 2027 (29.946 €/MWh), +0.20 €/MWh pour le PEG 2028 (26.13 €/MWh).
Cette progression des prix est principalement portée par la hausse des températures qui a stimulé la demande en gaz, ainsi que par le recul des importations de GNL cette semaine. Le contrat de référence TTF atteint ainsi un sommet de deux semaines.
Les autres facteurs fondamentaux sont restés globalement équilibrés : la détente géopolitique liée au cessez-le-feu au Moyen Orient et le prolongement des tarifs douaniers sur le gaz entre l’UE et les Etats-Unis n’ont pas influencé le prix. Les prix du carbone ne sont pas corrélés à ceux du gaz cette semaine, ils ont chuté en raison d’une baisse de l’activité et d’une liquidité plus faible sur le marché.
Sur le marché de l’électricité, les prix ont également progressé en base comme en pointe. Les produits en baseload ont clôturé la semaine à 68.24 €/MWh pour le Cal 2025 (+0.79 €/MWh), 65.52 €/MWh pour le Cal 2026 (+2.06 €/MWh), 63.37€/MWh pour le Cal 2027 (+1.34 €/MWh), et une hausse modérée de +0.46 €/MWh pour le Cal 2028 qui clôture à 65.45€/MWh.
Les produits en peakload ont respectivement progressé de +2.50 €/MWh, +1.00 €/MWh et +0.81 €/MWh pour 2026, 2027 et 2028.
Cette dynamique des prix est expliquée par une augmentation de la demande liée à la montée des températures, qui soutient le besoin en refroidissement.
D’autre part, l’offre a été restreinte à cause de plusieurs réacteurs de EDF qui ont dû réduire leur production en raison des températures trop élevées de l’eau nécessaire au refroidissement des circuits, et une production éolienne relativement faible. Malgré une production solaire importante en journée, ces facteurs haussiers maintiennent une pression sur les prix.