L'Hebdo de l'énergie
Mon hebdo énergie – 12/05/2025
Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie
Cette semaine, le marché du gaz affiche une tendance haussière, tandis que celui de l’électricité est orienté à la baisse.
Les prix du gaz ont encore progressé cette semaine, en particulier pour les produits de court terme. Le PEG 2025 gagne +1.52€/MWh avec un prix de clôture à 34,35 €/MWh, tandis que le PEG 2026 augmente de +1,242 €/MWh avec un prix de clôture à 32.74 €/MWh. Les produits de plus long terme connaissent une hausse plus modérée : +0,562 €/MWh pour le PEG 2027 et +0,015 €/MWh pour le PEG 2028.
Cette semaine, les importations européennes de GNL ont baissé et atteignent leur plus bas niveau en 5 mois en raison d’une croissance de la demande asiatique, tirant les prix du gaz à la hausse. Le rebond des prix s’explique également par l’annonce de la commission européenne ce mardi concernant un projet de loi visant à interdire les importations de gaz russe d’ici 2027.
Le marché réagit à une potentielle baisse de l’offre et anticipe une dépendance au GNL américain pour assurer l’approvisionnement, ce qui fait grimper les prix, du moins à court terme. Les prix sont en hausse sur l’ensemble des marchés, à terme et le spot.
Le contrat TTF de référence a atteint un sommet de deux semaines à 35,15 €/MWh. Suivant cette tendance du gaz, le prix des quotas carbone a également augmenté, le contrat de référence du 25 décembre a atteint 71,46 €/tCO2 (+4,44 € par rapport à fin avril), soit son plus haut niveau depuis six semaines.
Contrairement au gaz, le marché de l’électricité est orienté à la baisse, avec des prix à long terme plus élevés que les prix à courts terme. Le baseload 2025 perd -3.31 €/MWh et clôture à
51.73 €/MWh.
Le baseload 2026 recule de -2.18 €/MWh (60.77 €/MWh), le baseload 2027 de -1.35 €/MWh (59.40 €/MWh), et le baseload 2028 de -1.29 €/MWh (62.71 €/MWh). Les prix peakload suivent également cette tendance baissière.
Cette baisse s’explique par une forte production, notamment nucléaire dont la capacité de production a augmenté, 45 GW vendredi contre 38 GW la semaine précédente.
Par ailleurs, le redémarrage du réacteur de Flamanville (1.3 GW), qui était en maintenance depuis décembre, a été programmé ce mercredi.
Bien que les prix du gaz et du CO₂ soient en hausse, l’impact sur l’électricité reste limité, grâce à la disponibilité du nucléaire. En revanche, la production d’énergies renouvelables reste inférieure aux moyennes saisonnières, en raison d’un faible ensoleillement et du peu de vent.
