Mon hebdo énergie – 26/05/2025
Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie
Cette semaine, la tendance est haussière autant sur le marché du gaz que sur celui de l’électricité.
Les prix du gaz sont en légère hausse cette semaine pour atteindre 36.00 €/MWh (+1.25 €/MWh) sur 2025 et 34.32 €/MWh (+1.12 €/MWh) sur 2026 à la clôture de vendredi.
Les produits plus longs termes sont également en légère hausse : +0.39 €/MWh sur le PEG 2027 et +0.33 €/MWh sur le PEG 2028 pour atteindre respectivement 29,321€/MWh et 25,644 €/MWh.
Le PEG semble avoir été corrélé à l’évolution du TTF, qui a été vu pour la dernière fois en hausse de 0.34 € à 36.70 €/MWh.
Sans surprise, le contexte géopolitique joue toujours un rôle important sur les hausses avec l’éloignement d’une perspective d’un cessez le feu entre la Russie et l’Ukraine avec même une reprise des frappes.
Les discussions entre Trump et Poutine se soldent par un échec.
L’UE a confirmé sa stratégie de s’affranchir du gaz Russe horizon 2027 ce qui contribue à tendre le marché.
Les menaces israéliennes sur une éventuelle attaque des installations nucléaires iraniennes accentuent les tensions dans le golfe Persique, zone clé pour le GNL et le pétrole.
Enfin, les flux norvégiens sont en diminution en raison de maintenances, ce suit fait remonter les prix spot.
Contrairement à la légère hausse sur l’ensemble des produits gazier, ce sont les produits courts termes qui ont enregistré les plus fortes hausses sur l’électricité : +4.48 €/MWh pour le baseload 2025 et +2.05 €/MWh pour le baseload 2026. Les produits plus longs termes clôturent également à la hausse ce vendredi pour atteindre 59.22 €/MWh sur le baseload 2027 et 62.53 €/MWh sur le baseload 2028.
Nous pouvons expliquer cette légère hausse des prix notamment en France par météo plus fraîche et une baisse des énergies renouvelables notamment le solaire qui a été impacté par une météo plutôt nuageuse.
Cette baisse de production renouvelable impacte directement les échéances les plus proches et notamment les prix du spot.
La volatilité sur le marché du carbone persiste, le couplage des marchés européens et britanniques en est la raison principale. Le pétrole est également haussier ce qui favorise les hausses sur le marché de l’électricité.
