Mon hebdo énergie – 19/05/2025
Je retrouve l’évolution hebdomadaire des prix du gaz naturel et de l’électricité dans Mon hebdo-énergie
Cette semaine, les prix de l’énergie ont poursuivi la tendance observée la semaine précédente avec de légères hausses sur les marchés gaziers et des baisses sur les marchés de l’électricité.
Sur le gaz, les prix ont augmenté plus sensiblement sur les échéances à court terme. En effet, on a enregistré les niveaux de clôture suivants lors de la séance du vendredi : PEG 2026 33,2 €/MWh (+0,47 €/MWh), PEG 2027 28,93 €/MWh (+0,19 €/MWh) et PEG 2028 25,31 €/MWh (+0,08 €/MWh).
Les augmentations s’expliquent principalement par l’accord obtenu d’une pause des droits de douane entre la Chine et les États-Unis pour une durée de 90 jours. En effet, cette pause va stimuler la demande asiatique de GNL en concurrence avec l’Europe et tirer les prix vers le haut.
Ces hausses ont cependant été modérées en raison des discussions en cours pour un éventuel cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine, qui offrent des perspectives baissières, ainsi que des fondamentaux (faible demande notamment) favorables.
Pour autant, il reste la question de s’affranchir du gaz russe définitivement à l’horizon 2027 pour l’Europe, qui divise les différents pays. Les premières propositions du cadre législatif devraient être présentées en juin.
Concernant l’électricité, les prix ont connu la tendance inverse avec un recul des prix sur la semaine, notamment sur les prix à court terme. Le Baseload 2026 a franchi le plancher des 60 € avec une clôture à 58,5 €/MWh (-2,27 €/MWh).
Sur les autres produits, le Baseload 2027 a atterri à 57,29 €/MWh (-2,11 €/MWh) et 61,71 €/MWh (-1 €/MWh) pour le Baseload 2028.
Là encore, les fondamentaux de marché sont bons, avec une augmentation de la production nucléaire permise notamment par le retour du réacteur de Flamanville et le report des maintenances de plusieurs réacteurs nucléaires.
Les autres sources d’énergie, notamment le renouvelable, ont également leur production en hausse, ce qui rend la France fortement exportatrice et provoque des prix du spot négatifs sur certaines heures.
Les prix du carbone et du charbon sont également baissiers, le tout combiné à des températures en dessous des normales de saison, ce qui explique les baisses observées.
