Le média Contexte a rendu public un rapport qui a été présenté par la Cour des Comptes ce 24 septembre. Ce rapport met avant les perspectives financières d’EDF qui sont préoccupantes. L’institution alerte sur la situation financière incertaine et appelle à définir une répartition claire de l’effort entre l’État, EDF et les consommateurs.

 

 Au-delà des chiffres qui sont annoncés dans le rapport, cette situation pose une question centrale : qui financera la relance du parc nucléaire et le développement des infrastructures énergétiques ? Car derrière les choix stratégiques d’EDF, ce sont aussi les prix de l’électricité et la compétitivité des entreprises françaises qui sont en jeu. 

 

 

 

Une situation financière complexe pour EDF

 

 

 

Selon la Cour des comptes, EDF se trouve dans une situation délicate : 

• 90 milliards d’euros prévus pour la maintenance du parc nucléaire existant.
• 115 milliards d’euros pour construire 14 EPR2 (dont 75 milliards pour les six premiers).
• 15 milliards d’euros pour le parc hydraulique.
• Plus de 100 milliards d’euros pour moderniser le réseau via Enedis. 

 

On comprend ainsi qu’EDF se trouve aujourd’hui à un tournant critique de son histoire. Après deux années de reprise grâce à la flambée des prix de l’électricité en 2022 et 2023, l’énergéticien public reste lourdement endetté : plus de 53 milliards d’euros de dettes fin 2024. Or, l’énergéticien français doit désormais faire face à une multitude d’investissements évalués à près de 460 milliards d’euros d’ici 2040. 

 

Quelles en sont les raisons ? Ces milliards d’euros sont pour financer son parc nucléaire, construire de nouveaux réacteurs EPR2, moderniser le réseau d’électricité et intégrer davantage d’énergies renouvelables. 

Ces investissements arrivent également au moment où le système régulé ARENH disparaîtra fin 2025. 

Concrètement, cela expose EDF beaucoup plus fortement aux variations des prix de marché de l’électricité.

 

 Un contexte où les choix stratégiques comptent

 

La Cour des comptes recommande à EDF et à l’État de clarifier la répartition des risques financiers, de revoir certains investissements et même de céder certaines filiales. Mais, quel que soit le scénario retenu, la facture finale se répercutera toujours d’une manière ou d’une autre sur les consommateurs et les entreprises. 

 

Affaire à suivre.

 

Quels sont les impacts pour les entreprises ?

 

 

 Pour les entreprises, la situation financière d’EDF peut avoir plusieurs conséquences : 

• Plus de volatilité des prix : avec la fin de l’ARENH, les prix dépendront davantage du marché.
• Un risque de hausse des factures : une partie des investissements pourrait être répercutée sur les clients.
• Des incertitudes à long terme : les choix politiques et financiers autour d’EDF auront un impact direct sur vos contrats d’énergie. 

C’est précisément pour ces raisons qu’il est intéressant de comparer les offres des fournisseurs et de mettre en place une stratégie d’achat d’énergie avec un courtier en énergie.

 

 

 

 Le rôle de Mon courtier énergie : un partenaire pour les professionnels

 

 Chez Mon courtier énergie, nous accompagnons les entreprises pour : 

 

• Comparer les offres professionnelles afin de trouver la solution énergie la plus adaptée au profil de consommation.
• Construire une stratégie d’achat sur mesure, en prenant en compte l’évolution du marché de l’électricité et du gaz.
• Anticiper les évolutions réglementaires qui peuvent avoir des impacts importants sur la facture, comme celles qui concernent l’accise sur l’électricité ou en encore le TURPE (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité).